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25-26-27 JUILLET 2025 

ABBAYE DE FLOREFFE

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LES PÉRIPLES ÉLECTRIQUES

C'est l'itinéraire idéal pour les noctambules et les amateurs de sensations fortes, ceux qui cherchent à danser jusqu'au bout de la nuit et à sentir l'énergie collective monter à chaque pulsation. Accrochez-vous, le courant passe !

3 lieux à retenir dans tous les cas

LA TURBINE

Quelque soit l'heure du jour ou de la nuit, la Turbine tourne à plein régime. C'est le lieu 100% BOOM BOOM ou vous pourrez danser toute la journée

 

LA CHAUDE PISTE

Ne vous méprenez pas, le lieu dit la Chaude Piste n’est rien d’autre qu’une piste chaude. Ici, la farandole est un rite sacré où les corps s'enflamment, le karaoke un langage ancestral où les esprits s'évadent. 

NOVA

Chaque jour la Nova fini par un concert ultra festif ! 

  • Capture d’écran 2025-06-09 à 11.23.29.png

    1. FÊTE NON STOP

    • Lieu : Turbine

    • Horaire : 15h à 16h

    • Description : Démarrez cette journée intense en passant le pas de la porte blindée de cette usine qui résonne aux sons métalliques des musiques technos. Une programmation tranchée au laser, composée de DJ prêts à tout pour vous remuer les tripes.

     

    2. LES PROPHÈTES MUSICAUX DU MALAWI

    • Lieu : Nova

    • Horaire : 16h10 - 16h55

    • Description :  Après 1 heure de set à la Turbine, dirigez-vous vers la Nova. Internationale et défricheuse, la scène Nova révèle les étoiles montantes et jeunes constellations de la musique actuelle. Découvez ici Madalitso, de véritables prophètes musicaux au Malawi. Dans une transe douce et minimaliste, ils jouent en souriant une musique d’une sincérité imparable, comme ils le faisaient pour les mariages de Mtandire, bidonville de la capitale Lilongwe. 

     

    3. KARAOKE LIVE

    • Lieu : La Rugissante

    • Horaire : 18h - 18h45 

    • Description : Ensuite Go à la Rugissante pour le Karaoké Live des Vedettes. La recette est simple (comme pour un bon boudin) : Une énergie débordante, un brin de loufoquerie, des riffs endiablés et un public qui s'époumone sur des morceaux qu’on aime (parfois secrètement). 

    4. FUSION ENTRE FLAMENCO ET RAP

    • Lieu : Jardin

    • Horaire : 19h15 - 20h15

    • Description : Après avoir bien chanté, prenez la direction de la scène Jardin, dans les hauteurs de l'abbaye. La catalane Queralt Lahoz dialogue avec grâce et naturel avec son public sur une aura de copla, musique populaire andalouse, et de Boléro. Émergence spontanée de ses origines flamenco et de ses paysages intérieurs. Elle possède l'une des voix les plus impressionnantes de la scène, capable de chanter un boléro classique et de rapper dans le plus pur style des années 90 avec la même habileté.  Impossible de ne pas vous trémousser. 

     

    5. DECOUVREZ LES RÎTES SACRÉS DE L'ÎLE

    • Lieu : La chaude Piste

    • Horaire : 21h00 - 22h30

    • Description : On redescend à la Chaude Piste! Ne vous méprenez pas, ce lieu dit n’est rien d’autre qu’une piste chaude. Ici, la farandole est un rite sacré où les corps s'enflamment, le karaoke un langage ancestral où les esprits s'évadent. Laissez-vous contaminer par les rythmes tribaux et les hallucinations psychotropes. ​ Mort aux sages, place aux singes

     

    6. DES BEATS INCISIFS ET PUNK

    • Lieu : La Rugissante

    • Horaire : 22h30 - 23h15

    • Description  : Juste à côté découvrez Camion Bip Bip. Héritier·es des scènes queer et punk, les 4 membres fabriquent un son club et percutant, où la voix et le texte sont au premier plan. Entre trash-pop, chanson et techno, les mélodies entêtantes cohabitent avec des beats incisifs dans une discographie politique et dansante, pour faire la fête et la révolution à la Rugissante.

     

    7. TECHNO BAMBOU

    • Lieu : La Nova

    • Horaire : 00h50 - 01h50

    • Description :  Comme à chaque cloture à la Nova, découvrez un concert ultra festif. Ici Makoto San, c’est un surprenant instrumentarium en bambou, des percussions asiatiques, le son de la terre mêlé aux vibrations électroniques de la musique occidentale. Le show oscille entre la tension ultra cérémonielle des spectacles de percussions japonaises et le lâché prise dansant du club techno.

     

    8. LES AFTER DU CAMPING FESTIF 

    • Lieu : Le camping festif

    • Horaire : A partir de 03h 

    • Description :  A la cloture du festival, continuez la fête au camping festif. Chaque soir, l'équipe du camping vous a concocté un petit programme pour que la fête ne s'arrête jamais. 

  • RECONNAITRE LA HAINE

    En Belgique comme ailleurs, les passages à l’acte violents des partisan.es de l’extrême droite  s’accumulent et sont pourtant souvent ignorés ou minimisés. Cette idéologie est violente, et cible principalement des minorités, des musulman·es ou des militant·es de gauche.

     

    A titre d’exemple, le 23 janvier 2025, un adolescent d’extrême droite est arrêté alors qu’il préparait un attentat contre une mosquée à Molenbeek[1]. Le 4 mai 2025, toujours à Molenbeek, des hooligans néofascistes du Club de Bruges agressent des habitant·es avant un match : chants antisémites, saluts nazis, insultes, coups et violences racistes[2]. À cela s’ajoutent des symboles assumés : en Flandre, un monument rendant hommage à une unité nazie (la Légion lettonne) est inauguré en 2018 à l’initiative du Vlaams Belang[3].

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    COMMENT L'EXTRÊME DROITE S'Y PREND-ELLE ?

     

    Les discours de haine progressent, portés par des stratégies bien rodées : rachats de médias, d’éditions, tribunes, campagnes numériques, ou les think tanks, ces lieux de recherche qui  formulent des recommandations pour influencer les politiques publiques. Une stratégie globale vise à imposer certains mots comme "wokisme", "insécurité", "idéologie du genre", à politiser les faits divers et saturer l’espace médiatique jusqu’à banaliser l’extrême droite.

     

    Ce phénomène s’explique aussi par la fenêtre d’Overton : c’est le spectre des idées considérées comme acceptables ou discutables dans une société à un moment donné. Une idée perçue comme choquante ou inacceptable au départ peut, à force d’être répétée et reformulée, finir par sembler normale. Cela permet de faire glisser peu à peu l’opinion publique, souvent sans qu’elle s’en rende compte.

     

    Derrière ce travail idéologique : des structures puissantes, comme le Réseau Atlas, qui fédère des centaines de think tanks libertariens et ultraconservateurs dans plus de 100 pays.[1] Leur objectif : "changer le climat des idées" en s’attaquant aux droits des femmes, à l’écologie, à la justice fiscale et aux services publics.

     

    En France, le milliardaire catholique Pierre-Édouard Stérin, installé en Belgique, a lancé en 2024 le projet Périclès[2] : 150 millions d’euros pour former une élite conservatrice via notamment l’Institut Thomas More qui a une antenne à Bruxelles.  À titre d'exemple, le 21 mai 2025, l’Institut Thomas More a organisé à Mont-Saint-Guibert une conférence intitulée « Transgenre – comprendre l’idéologie pour combattre ses dérives », avec Dora Moutot, coautrice du livre Transmania, en invitée principale. Cet ouvrage, jugé transphobe par plusieurs associations, a fait l'objet d'une plainte de SOS Homophobie pour incitation à la haine envers les personnes transgenres.[3]

     

    Cette bataille culturelle passe aussi par les réseaux sociaux : le Vlaams Belang est le parti le plus dépensier en pub en Belgique, et Tom Van Grieken, sa figure de proue, la personnalité politique la plus sponsorisée.[4]

     

    Contrôler le récit, c’est déjà gagner du terrain.

  • RÉVEILLONS-NOUS!

    L’extrême droite prospère sur l’individualisme, la peur et la fragmentation. En Belgique francophone, le tissu associatif, militant, syndical et socioculturel agit comme un rempart. Les mobilisations antifascistes y jouent un rôle crucial : en rendant visibles les offensives réactionnaires, elles contribuent à les rendre inacceptables.

     

    Dès les années 1930, des milices ouvrières affrontaient déjà les partisans du fascisme, et la résistance belge s’est organisée pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1980, de grandes marches sont menées contre la venue de Jean-Marie Le Pen en Belgique. Cette vigilance face à l’extrême droite fait partie d’une tradition toujours active.


    Récemment encore, le 22 octobre 2024, à Bruxelles, la pression de citoyen·nes et de groupes antifascistes a conduit à l’annulation d’un événement transphobe prévu au Café Laïque de Bruxelles. Le 16 avril, une conférence d’extrême droite réunissant  le Premier ministre d’extrême droite de Hongrie Viktor Orban, le président du parti d’extrême droite francais Reconquête Eric Zemmour, ou le Vlaams Belang[1], déjà annulée deux fois, n’a finalement pu se tenir qu’à huis clos, cernée par la contestation.

     

    IMAGINER ET BÂTIR UN AVENIR COMMUN

    Mais résister ne suffit plus. Il faut aussi construire. Et pour cela, nous avons besoin d’un grand récit commun. Une société juste, joyeuse et vivable ne se décrète pas : elle se rêve, puis s’organise. Des repas de quartier, des services publics solides, une économie au service du bien commun, des soins pour toustes : tout cela demande des récits chauds, incarnés, désirables.

     

    Être progressiste, c’est refuser l’isolement comme fatalité. C’est savoir qu’un individu ne s’épanouit vraiment que dans un cadre stable, digne et solidaire. Un cadre qu’on ne construit jamais seul, mais ensemble. Dans cette vision, la justice sociale, les droits humains et l’écologie sont inséparables. Car protéger notre environnement, c’est protéger nos conditions de vie communes. C’est refuser qu’un petit nombre détruise pendant que d’autres paient.  Ce que nous défendons, c’est une société fondée sur la solidarité, où chacune et chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.  Ce n’est pas une utopie, c’est un choix politique, à portée de main.

    Résister, c’est aussi imaginer autrement et trouver de la joie à le faire ensemble. 

    Et comme le disait l’anarchiste Emma Goldman : « Si je ne peux pas danser, ce n’est pas ma révolution. »[1]

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