top of page
logo-2025.png
25-26-27 JUILLET 2025 

ABBAYE DE FLOREFFE

logo EH!.png
220729165408_Deco_OlivierRinchard copie.jpg

CAMPAGNE 2025

RÉSISTE · MILITE · EXISTE!

Chaque année, le festival Esperanzah! déploie sa propre campagne politique. Bien qu’elle s’épanouisse essentiellement au sein du Village des Possibles, son but est de creuser, quelques semaines plus tôt déjà, une thématique ancrée dans l’actualité. 

 

En 2025, notre campagne se mobilise contre l’extrême droite et prend pour slogan : Résiste · Milite · Existe.

Pour cette nouvelle Campagne thématique, la lutte tient en trois verbes. 

RÉSISTER

S’opposer à une force, à une volonté, à une oppression.

Refuser de se soumettre. Dans l’Histoire, résister, c’est aussi lutter contre l’occupation, la dictature, l’injustice.

 

MILITER

Agir, combattre pour ou contre quelqu’un, quelque chose.
Participer d’une manière active à la vie d’un parti politique, d’un syndicat, d’une organisation, d'un collectif.

 

EXISTER

Avoir la vie, vivre. Être présent·e dans le monde. 

Avoir une place, une importance, une valeur.

  • PARTOUT DANS LE MONDE, L'EXTRÊME DROITE PROGRESSE.

    Ces partis ne se ressemblent pas tous, mais ils partagent des points communs : 

    • la défense d’une société "traditionnelle"

    • la peur du changement

    • le rejet de l’immigration

    • le nationalisme (vouloir exclure celleux qui ne rentrent pas dans une vision fermée de l’identité d’un pays)

    • un profond mépris envers les institutions démocratiques.

    • Ils flattent une nostalgie d’un passé idéalisé, souvent fictif, où chacun "était à sa place", où l’ordre régnait.

    Quelques exemples dans le monde : 

    En Italie, Giorgia Meloni gouverne avec un parti aux racines post-fascistes. Dans les rassemblements de sa jeunesse militante, des journalistes ont révélé qu’on y chante des hymnes à Mussolini [1], fondateur du fascisme, qui a dirigé l’Italie en dictateur de 1922 à 1943.

     

    En Hongrie, le Premier ministre Viktor Orbán a interdit les Marches des fiertés (des rassemblements en soutien aux personnes LGBTQIA+) et inscrit dans la Constitution des lois restreignant leurs droits.[2]

     

    Aux Pays-Bas, Geert Wilders a remporté les élections après avoir appelé ses partisans à crier "Moins de Marocains !" lors de son meeting, ce qui lui a valu une condamnation pour discrimination[3].

     

    Aux États-Unis, sous l'administration Trump, des migrant·es ont été expulsé·es sans procès vers des prisons salvadoriennes notoirement inhumaines, où, selon le ministre de la Justice salvadorien, " On n’en sort que dans un cercueil "[4]. En janvier 2025, lors de l’investiture de Trump, Elon Musk, patron du réseau social X, a fait un salut nazi lors de son discours. 

     

    En Argentine, le président Milei, ultralibéral, a supprimé le ministère de la Culture, démantelé de nombreuses aides sociales et a traité les artistes de nuisibles[5].

    L'EXTRÊME DROITE EN BELGIQUE

    En Belgique, l'extrême droite connaît une montée en puissance, principalement à travers le Vlaams Belang. Héritier du Vlaams Blok, fondé en 1978 et dissous en 2004 après avoir été condamné pour racisme[1], le parti s’appuie sur des racines idéologiques profondes, issues en partie de la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce parti domine la droite radicale en Flandre et à Bruxelles.

     

    En Wallonie, l’extrême droite reste plus fragmentée, avec le parti AGIR qui s’allie avec des mouvements comme Chez Nous.  Ces partis ont modifié leur stratégie : ils ne parlent plus explicitement de « race », mais continuent de hiérarchiser les cultures et religions, tout en diffusant des discours haineux contre les immigré·es, les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+. Ils attaquent également les contre-pouvoirs démocratiques. Derrière un discours adouci, leur programme reste profondément discriminatoire et incompatible avec les droits fondamentaux comme la liberté d’expression ou le principe d'égalité et de non-discrimination.Malgré cela, ces positions sont encore souvent relativisées dans le débat public.

     

    En avril 2025, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, affirmait « Quand on me dit que le Vlaams Belang, c’est l’extrême droite, on  s’appuie sur le passé. Je n’ai pas vu de journalistes qui arrivaient à  faire la démonstration sur la base du programme que ce parti ne serait  pas dans le champ démocratique »[2]. Pourtant, plusieurs expert·es comme les politologues François Debras et Jean-Yves Camus, ainsi que l’avocate belge en droits humains Sibylle Gioe, ont analysé en détail le programme 2024 du parti et confirment qu’il s’agit d’un programme d’extrême droite car il est discriminatoire, et ne respecte ni les droits fondamentaux ni la Constitution.[3] 

  • RECONNAITRE LA HAINE

    En Belgique comme ailleurs, les passages à l’acte violents des partisan.es de l’extrême droite  s’accumulent et sont pourtant souvent ignorés ou minimisés. Cette idéologie est violente, et cible principalement des minorités, des musulman·es ou des militant·es de gauche.

     

    A titre d’exemple, le 23 janvier 2025, un adolescent d’extrême droite est arrêté alors qu’il préparait un attentat contre une mosquée à Molenbeek[1]. Le 4 mai 2025, toujours à Molenbeek, des hooligans néofascistes du Club de Bruges agressent des habitant·es avant un match : chants antisémites, saluts nazis, insultes, coups et violences racistes[2]. À cela s’ajoutent des symboles assumés : en Flandre, un monument rendant hommage à une unité nazie (la Légion lettonne) est inauguré en 2018 à l’initiative du Vlaams Belang[3].

    _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

     

    COMMENT L'EXTRÊME DROITE S'Y PREND-ELLE ?

     

    Les discours de haine progressent, portés par des stratégies bien rodées : rachats de médias, d’éditions, tribunes, campagnes numériques, ou les think tanks, ces lieux de recherche qui  formulent des recommandations pour influencer les politiques publiques. Une stratégie globale vise à imposer certains mots comme "wokisme", "insécurité", "idéologie du genre", à politiser les faits divers et saturer l’espace médiatique jusqu’à banaliser l’extrême droite.

     

    Ce phénomène s’explique aussi par la fenêtre d’Overton : c’est le spectre des idées considérées comme acceptables ou discutables dans une société à un moment donné. Une idée perçue comme choquante ou inacceptable au départ peut, à force d’être répétée et reformulée, finir par sembler normale. Cela permet de faire glisser peu à peu l’opinion publique, souvent sans qu’elle s’en rende compte.

     

    Derrière ce travail idéologique : des structures puissantes, comme le Réseau Atlas, qui fédère des centaines de think tanks libertariens et ultraconservateurs dans plus de 100 pays.[1] Leur objectif : "changer le climat des idées" en s’attaquant aux droits des femmes, à l’écologie, à la justice fiscale et aux services publics.

     

    En France, le milliardaire catholique Pierre-Édouard Stérin, installé en Belgique, a lancé en 2024 le projet Périclès[2] : 150 millions d’euros pour former une élite conservatrice via notamment l’Institut Thomas More qui a une antenne à Bruxelles.  À titre d'exemple, le 21 mai 2025, l’Institut Thomas More a organisé à Mont-Saint-Guibert une conférence intitulée « Transgenre – comprendre l’idéologie pour combattre ses dérives », avec Dora Moutot, coautrice du livre Transmania, en invitée principale. Cet ouvrage, jugé transphobe par plusieurs associations, a fait l'objet d'une plainte de SOS Homophobie pour incitation à la haine envers les personnes transgenres.[3]

     

    Cette bataille culturelle passe aussi par les réseaux sociaux : le Vlaams Belang est le parti le plus dépensier en pub en Belgique, et Tom Van Grieken, sa figure de proue, la personnalité politique la plus sponsorisée.[4]

     

    Contrôler le récit, c’est déjà gagner du terrain.

  • RÉVEILLONS-NOUS!

    L’extrême droite prospère sur l’individualisme, la peur et la fragmentation. En Belgique francophone, le tissu associatif, militant, syndical et socioculturel agit comme un rempart. Les mobilisations antifascistes y jouent un rôle crucial : en rendant visibles les offensives réactionnaires, elles contribuent à les rendre inacceptables.

     

    Dès les années 1930, des milices ouvrières affrontaient déjà les partisans du fascisme, et la résistance belge s’est organisée pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1980, de grandes marches sont menées contre la venue de Jean-Marie Le Pen en Belgique. Cette vigilance face à l’extrême droite fait partie d’une tradition toujours active.


    Récemment encore, le 22 octobre 2024, à Bruxelles, la pression de citoyen·nes et de groupes antifascistes a conduit à l’annulation d’un événement transphobe prévu au Café Laïque de Bruxelles. Le 16 avril, une conférence d’extrême droite réunissant  le Premier ministre d’extrême droite de Hongrie Viktor Orban, le président du parti d’extrême droite francais Reconquête Eric Zemmour, ou le Vlaams Belang[1], déjà annulée deux fois, n’a finalement pu se tenir qu’à huis clos, cernée par la contestation.

     

    IMAGINER ET BÂTIR UN AVENIR COMMUN

    Mais résister ne suffit plus. Il faut aussi construire. Et pour cela, nous avons besoin d’un grand récit commun. Une société juste, joyeuse et vivable ne se décrète pas : elle se rêve, puis s’organise. Des repas de quartier, des services publics solides, une économie au service du bien commun, des soins pour toustes : tout cela demande des récits chauds, incarnés, désirables.

     

    Être progressiste, c’est refuser l’isolement comme fatalité. C’est savoir qu’un individu ne s’épanouit vraiment que dans un cadre stable, digne et solidaire. Un cadre qu’on ne construit jamais seul, mais ensemble. Dans cette vision, la justice sociale, les droits humains et l’écologie sont inséparables. Car protéger notre environnement, c’est protéger nos conditions de vie communes. C’est refuser qu’un petit nombre détruise pendant que d’autres paient.  Ce que nous défendons, c’est une société fondée sur la solidarité, où chacune et chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.  Ce n’est pas une utopie, c’est un choix politique, à portée de main.

    Résister, c’est aussi imaginer autrement et trouver de la joie à le faire ensemble. 

    Et comme le disait l’anarchiste Emma Goldman : « Si je ne peux pas danser, ce n’est pas ma révolution. »[1]

  • UNE SOCIÉTÉ JUSTE, JOYEUSE ET VIVABLE NE SE DÉCRÈTE PAS : ELLE SE RÊVE, PUIS S'ORGANISE.  

     

    Dans cette vision, la justice sociale, les droits humains et l’écologie sont inséparables. En ce point, la culture est un acteur qui peut indéniablement rivaliser dans ce bras de fer idéologique. En tant que moyen festival avec 30 000 festivalier·es annuels, nous avons la capacité de créer de nouveaux imaginaires collectivement.

    De façon très évidente, le Village des Possibles et sa quarantaine de collectifs et associations ont du poids dans la nuance.

     

    De façon moins visible, par les valeurs véhiculées dans leurs musiques, les artistes sont vecteurs de changements profonds. Par une prise de parole politique ou un refrain poing levé, des idées se diffusent et infusent, même des semaines après. 

     

    Présenter une programmation paritaire à tous les étages (musique, dj set, stand up, shows drag…), c’est lutter pour visibiliser les minorités. 

    Faire le choix de ne pas travailler avec des multinationales, c’est lutter pour la justice fiscale, environnementale, humaine. Batailler pour continuer de rendre la culture accessible financièrement à tous·tes, c’est rassembler. 

     

    Ce que nous défendons, c’est une société fondée sur la solidarité où chacune et chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. 

     

    L’ÎLE ESPERANZAH! N'EST PAS UNE UTOPIE, ELLE EST UN CHOIX POLITIQUE À PORTÉE DE MAIN. 

    • Identifier les discours et pratiques d'extrême droite, même lorsqu'ils se présentent sous une forme "dédiabolisée" ou banalisée. 

    • Comprendre les mécanismes de diffusion de leurs idées (média, réseaux sociaux, institutions...) pour mieux les contrer.

    • Dénoncer les conséquences concrètes de l'extrême droite sur les droits humains, les minorités, les libertés publiques et la démocratie.

    • Valoriser les résistances citoyennes, collectives ou individuelles, qui s'opposent à l'extrême droite partout en Europe et dans le monde. 

    • S'opposer à la montée des partis d'extrême droite et de leurs idées. 

    • Dresser une cartographie des partis et mouvements d'extrême droite en Belgique

    • Donner des outils au public d'Esperanzah! pour résister à l'extrême droite. 

    • Mettre en lumière les attaques contre les minorités et les libertés fondamentales en Europe. 

    • Sensibiliser le public aux notions de : 

      • Antifascisme​

      • Droits sociaux

      • Désinformation, manipulation médiatique

      • Racisme structurel

      • Surveillance, répression et criminalisation des luttes. 

  • La lutte continue d'éveiller les esprits au coeur du  village iconique d'Esperanzah!. Pour l'occasion, il prend ses quartiers tout en haut de l'Abbaye. Mais même lorsque les choses changent, la convergence des luttes, elle, reste inchangée. 

    DJ Set, débats, cinéma, drag-show, écoute de podcasts, ateliers... Toute une programmation est développée chaque année en lien avec la campagne thématique. Elle sera mise en ligne d'ici quelques semaines sur la page programmation. 

  • Haut lieu de convergences des luttes, c'est au Village des Possibles que la campagne s'épanouit pleinement. C'est là que se retrouvent les habitant·es les plus éclairé·es de l'île. On pourrait trouver leurs idées radicales, elles n'en sont pas moins à la base des changements opérés sur l'île dans sa globalité.

    Cette année encore, le village où tout est possible prend ses quartiers dans les hauteurs de l'Abbaye, en face de la scène Jardin. Une trentaine d' associations et collectifs s’y installeront le temps du week-end. Sensibilisation, projections, animation de débats seront le fer de lance de ces assocs. 

  • ANTIFASCISME

    L’ensemble des idées, actions et mouvements qui s’opposent au fascisme, à l’extrême droite et à toute forme de régime autoritaire. Il existe depuis les années 1930 et continue aujourd’hui à travers les mobilisations sociales, politiques et culturelles.

    ANTISÉMITISME

    La haine, le rejet ou les discriminations envers les personnes juives. L’antisémitisme a existé à travers l’histoire sous différentes formes et a conduit à des persécutions massives, notamment le génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

    AUTODÉTERMINATION

    Le droit pour un peuple ou un groupe à décider librement de son avenir, de ses lois et de sa forme de gouvernement, sans subir de domination extérieure.

    AUTORITAIRE

    En se référant à l’Etat, cet adjectif qualifie un régime politique qui par divers moyens cherche la soumission et l’obéissance de la société. On parle également d’autoritarisme.

    CLASSISTE

    Ce mot désigne les attitudes, politiques ou systèmes qui discriminent les personnes en fonction de leur classe sociale. Le classisme renforce les inégalités entre riches et pauvres, et invisibilise les oppressions vécues par les plus précaires.

    ETAT DE DROIT

    Système politique dans lequel tout le monde est soumis aux mêmes lois, y compris ceux et celles qui détiennent le pouvoir. Autrement dit, le droit est au-dessus de tout et il sert à protéger les libertés et garantir la justice. Les lois sont claires, connues, les pouvoirs sont séparés, les citoyen.nes ont des droits fondamentaux etc.

    EXTRÊME DROITE

    L’extrême droite actuelle plonge ses racines dans le fascisme (Mussolini) et le nazisme (Hitler). Aujourd’hui, ses partis adoucissent leur discours et se présentent comme « droite radicale », en apparence respectueuse des règles démocratiques. Mais derrière cette façade, leurs idées restent tout aussi dangereuses. On peut identifier trois grandes caractéristiques de l’idéologie d’extrême droite.

    1. Une visions inégalitaire de la société: Elle accorde beaucoup d’importance aux différences entre les races, les cultures ou les civilisations, et considère que vouloir les traiter de manière égale va contre la nature.

    2. Une vision nationaliste du monde: Il existerait une homogénéité raciale, ethnique et civilisationnelle sur un territoire. Elle exclut les autres catégories de la population – étranger·ère·s, migrant·e·s, homosexuel·le·s – et crée des systèmes inégalitaires sur base de questions identitaires.

    3. Les recours à des moyens parfois non démocratiques: L’extrême droite propose souvent un programme radical remettant en cause les fondements démocratiques. Une fois au pouvoir, elle utilise les mécanismes institutionnels pour faire adopter des lois qui affaiblissent progressivement les droits fondamentaux, la séparation des pouvoirs et l’État de droit.

    FASCISME

    Mouvement politique nationaliste et totalitaire que Mussolini établit en Italie de 1922 à 1943. Ce terme est employé pour tout système ou doctrine poli- tique de totalitarisme étatique et nationalisme. Il s’emploie aujourd’hui pour toute attitude politique ultra-conservatrice et autoritaire souvent réactionnaire, raciste. Hors de tout contexte politique, il s’utilise pour parler d’une autorité imposée.

    FENÊTRE D'OVERTON

    C’est le spectre des idées considérées comme acceptables dans une société à un moment donné. Une idée choquante ou inacceptable peut, si elle est répétée et reformulée, devenir peu à peu tolérée, puis normale. Cela permet de faire glisser l’opinion publique sans qu’elle s’en rende compte.

     

    ISLAMOPHOBIE

    La haine, la peur ou les discriminations envers les personnes musulmanes, ou supposées l’être. Cela peut prendre la forme d’insultes, de violences, de stigmatisation dans les médias ou les lois.

     

    NATIONALISME
    Avant 1865, le nationalisme est associé à l’aspiration à l’indépendance et l’autodétermination des peuples opprimées. Aux approches de 1914, le mot suggère une attitude de défense patriotique et souvent de conservatisme politique. Le nationalisme, sous couvercle dominateur, est une idéologie qui veut donner la priorité à la nation tout en désignant des ennemis extérieurs ou intérieurs. Il est à l’origine du fascisme et du nazisme avec la volonté d’étendre ses principes et valeurs à l’ensemble du monde. Il est encore souvent une des caractéristiques des mouvements politiques d’extrême-droite.

    OPPRESSION SYSTÉMIQUE

    Forme d’injustice profondément ancrée dans les lois, les institutions et les pratiques sociales. Elle ne repose pas seulement sur des comportements individuels, mais sur un système entier qui défavorise certains groupes (femmes, personnes racisées, pauvres, personnes handicapées, etc.) et en privilégie d’autres.

    QUEER

    Terme utilisé par certaines personnes LGBTQIA+ pour se définir en dehors des normes de genre et de sexualité traditionnelles. À l’origine utilisé comme insulte, il a été réapproprié comme mot d’affirmation et de lutte. Aujourd’hui, elle désigne une identité politique.

    TOTALITARISME

    Régime politique dans lequel l’État contrôle tous les aspects de la vie (politique, économique, sociale, culturelle) et où aucune opposition n’est tolérée. Il repose sur la peur, la propagande, la répression et l’absence de libertés.

     

    WOKISME

    Mot utilisé de façon péjorative pour critiquer les personnes ou mouvements qui défendent les droits des minorités (racisées, LGBTQIA+, femmes, etc.) et s’opposent aux discriminations. À l’origine, être « woke » signifie simplement être éveillé aux injustices sociales. Ce terme est souvent détourné par l’extrême droite pour attaquer les luttes pour l’égalité.

     

  • COMPRENDRE L'EXTRÊME DROITE ET LE FASCISME

     

    ENQUÊTES ET INFILTRATION

    ETAT DES LIEUX POLITIQUE ET INSTITUTIONNEL

    BATAILLE CULTURELLE

    LES RACINES COLONIALES DU FASCISME

    OUTILS DE RÉSISTANCE 

    VOIX ET LUTTES ANTIFASCISTES

    EXTRÊME DROITE DANS LE MONDE 

bottom of page